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Bleu soleil

by Charles-Antoine Gosselin

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Simon Gingras
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Simon Gingras Charles, je t'écris quelques années après avoir écouté en boucle "Les moments de dérive".
Cette chanson, ce propos, est venu me chercher au plus profond de moi, dans mes craintes, mes doutes et mon éternel quête de sens.
Merci.
Merci d'avoir participé à redynamiser mon rapport à l'espoir, à l'esprit et à l'espace.
J'espère que tu composes encore, car j'en envie d'en entendre plus :)
💕 💕💕 Favorite track: Les moments de dérive.
annielfc
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annielfc All of these songs are gems! I love his use of horns on these tracks. Favorite track: Étranger de la mer.
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1.
Au rythme où les mots s'enfuient de ma bouche S'ils étaient des pas Je serais déjà loin Au rythme où mes rêves se fanent S'ils étaient des larmes Je serais au bout de ma peine Où les rêves tiennent Tant de si Mes humeurs en dents de scie Un jour peut-être Je sortirai de ma tête Pour voir le monde autour Oublier mes certitudes Perdre mes vieilles habitudes Sentir le vent sur ma peau
2.
L'automne s'endort Sur une page blanche Les arbres nus Me rendent la vue J'observe la tempête à travers les branches Les journées raccourcissent Mais les heures s'allongent La maison résiste Mon coeur est une éponge Ne suffirait que de quelques mots de ta part Et l'hiver arriverait en retard Les feuilles mortes n'en finissent plus De balayer la rue Parmi la neige, le vent et la pluie De tous les mots que l'on ne s'est jamais dits Ne suffirait que de quelques mots de ta part Et l'hiver arriverait en retard
3.
Bien que l'on se connaisse bien On se connaît mal Bien que l'on se veuille du bien On se fait mal Nos rêves sont tellement précis Que l'on ne s'apprécie pas L'espoir est un lit froid Bien que l'on s'aime bien On s'aime mal Bien que l'on ait peur pour demain Si on se faisait la malle Nos coeurs s'essoufflent et se battent Pour battre en même temps Mais le temps n'y peut rien Ne vois-tu pas que l'on se tue À se faire croire que notre amour est bien vivant ? Ne vois-tu pas que l'on se tue À se faire croire que notre amour est bien vivant ? Ne vois-tu pas que l'on se tue À se faire croire que notre amour est bien vivant ? Ne vois-tu pas que l'on ne s'en va nulle part ?
4.
Il m'en aura fallu du temps Pour nettoyer la ville Les parcs, les ruelles, les bâtiments Que l'on avait marqués de souvenirs indélébiles Des bouts de notre histoire Sur chaque carré de trottoir Et les lignes que l'on évitait De peur d'être avalés Et les lignes que l'on évitait De peur d'être avalés Il m'en aura fallu du temps Pour nettoyer la ville Il m'en aura fallu du temps Même s'il reste toujours comme un film de poussière Quand la nuit éveille les lampadaires Quand les gens se pressent à dormir Je sors et je respire (4x) Il m'en aura fallu du temps Pour nettoyer la ville Il m'en aura fallu du temps
5.
Baisse ta garde Mais ne baisse pas les bras Même si ta chance tarde Ne renonce pas Choisis tes combats Oublie le reste Tout arrivera À la bonne adresse Tu verras Tends-moi la main Au lieu de tendre tes voiles Attends au moins demain Le ciel est sans étoile Tu pourrais t'égarer Dans les méandres de ta tête Où tu confonds la tempête Et le fil d'arrivée Chacun de tes pas Comme une pierre dans l'eau Crée une onde, un écho La vie te répondra
6.
Peu importe comment je regarde loin devant Je ne vois jamais au-delà du néant L'horizon est une ligne tracée par le temps Une frontière qui s'éloigne à mesure qu'on s'y rend Je fixe le point de fuite, je perds des yeux la route Et je fonce tout droit dans la gueule du doute Je redoute les moments où je flotte Sans savoir où le vent me porte Quand j'arrive tout se remet en place Mes repères refont surface Je me trouve lâche d'avoir eu aussi peur Quand les moments de dérive s'avèrent être les meilleurs Je me perds à prédire où mes désirs me mènent À trainer où s'empilent mes vieilles semaines Je regarde au-dessus de ma propre épaule L’inconnu est l'appât de la vie qui trôle Je redoute les moments où je flotte Sans savoir où le vent me porte Quand j'arrive tout se remet en place Mes repères refont surface Je me trouve lâche d'avoir eu aussi peur Quand les moments de dérive s'avèrent être les meilleurs
7.
Je serais fou de ne pas te suivre jusque où tu étends les bras Quand tu te laisses tomber sur le dos sur la fine ligne de l'eau Tu fais danser le reflet des arbres sans brouiller le tableau Tout ce que je croyais immuable s'anime au contact de ta peau Je serais fou de ne pas y croire après tout ce que tu m'as permis de voir Quand mes yeux se sont ouverts sous ton soleil plus rien ne me semblait pareil J'y ai reconnu l'essentiel tout ce que j'ai toujours voulu Je me serais cru monté jusqu'au ciel c'est le ciel qui est descendu Je serais fou de ne pas m'ouvrir à tout ce que tu peux m'offrir Je me serais cru monté jusqu'au au ciel c'est le ciel qui est descendu Je me serais cru monté jusqu'au au ciel c'est le ciel qui est descendu Les deux pieds sur terre mes yeux dans les tiens Nos corps qui se serrent tracent le même chemin Tout est clair Tout est sain Les deux font la paire Ça parait si simple Il m'aura fallu plusieurs fois pour arriver jusqu'à toi
8.
Sous un lourd couvert de nuages Je foule le sable endormi Quelques âmes dans les parages Les ombres sont pâles sous la pluie Une à une les vagues expirent La marée monte puis se retire Le brouillard voile les voix Ici la météo fait loi Moi, étranger de la mer Je me fous du temps qu'il fait Quand je marche par ici Je me sens revenir chez moi Plus loin dans l'embrun du port Les bateaux reviennent la cale vide Comme si la mer lançait des sorts À ceux qui craignent l'air humide L'oeil noir du soleil caché Tend un espoir malhonnête Une vision, un semblant d'été Entre ce qui est et ce qui pourrait être Moi, étranger de la mer Je me fous du temps qu'il fait Quand je marche par ici Je me sens revenir chez moi
9.
On n’a rien trouvé à se dire Que des mots tirés au hasard d'un livre Rien qui nous rende éternel Rien qui n'ait touché la cible Si seulement le rêve était clair Avec des cercles rouges mis en abyme Pas nos coeurs que l'on abime À s'aveugler dessus pas un but que l'on devine À se perdre en tournant autour On voulait toucher la lumière Sans se bruler les doigts dessus On voulait traverser la rivière Comme on traverse la rue Les risques que l'on n’a pas pris Ont fini par nous prendre Nous prendre même l'envie De chercher à se comprendre Comme si tout pouvait changer sans que nous on change Comme si tout devait arriver sans qu'on prenne de chance Comme si tout pouvait changer sans que nous on change Comme si tout devait arriver sans qu'on prenne de chance On aurait sûrement mieux à faire Que de se creuser un trou Et attendre que fonde l'hiver Chacun à notre bout
10.
Je garde en réserve des lieux de nous Où je vais quand tu me manques Sans être allé partout J'ai plein de souvenirs en banque Sous les rayons intenses de l'Inde Les pieds brûlants sur les herbes rousses Des trains que je ne saurais dépeindre Le bonheur toujours à nos trousses Les chemins volants que l'on a pris À s'élancer sans attendre Ils n'auront jamais de prix On n’aura jamais à les rendre Ils n'auront jamais de prix Les moments que l'on a su prendre Je garde en réserve des lieux de nous Où je vais quand tu me manques Sans être aller partout J'ai plein de souvenirs en banque Sur les toits, sous les ponts de Paris Dans les marais salants des Charentes Nos jeux insouciants sous la pluie Alors que tous les autres rentrent Les chemins volants que l'on a pris À s'élancer sans attendre Ils n'auront jamais de prix On n’aura jamais à les rendre Ils n'auront jamais de prix Les moments que l'on a su prendre
11.
Les étoiles avalées par les néons qui tremblent Laissent un trou béant qui ressemble À l'espace que j'occupe dans la rue Je suis la lettre qui ne s'allume plus En ville, le vide parait encore plus creux En ville, le vide parait encore plus creux Mes élans se prennent les pieds dans la toile du trafic Mais où s'en vont tous ces hommes chics? Suis-je seul à noyer tout ce que je sème? Suis-je seul éloigné de tous ceux que j'aime? En ville, le vide parait encore plus creux En ville, le vide parait encore plus creux Ma solitude est un feu nourri par la foule Les gens passent comme des pierres qui roulent Je veux m'évader vers le nord Où ma solitude s'efface Loin à l'abri des regards Où les montagnes n'en finissent plus D'être immobiles et de se taire Oh le temps, de me refaire En ville, le vide parait encore plus creux En ville, le vide parait encore plus creux L'espace que j'occupe dans la rue Je suis la lettre qui ne s'allume plus
12.
Bleu soleil 04:06
Quand j'arriverai à dormir La chambre sera bleu soleil Ma tête me laissera partir Pour faire d'aujourd'hui la veille Quand j'arriverai à dormir Les flammes auront emporté l'hôtel Mon corps se laissera vieillir Enfin au creux de ton aile

about

Poétique, intime et intense, Bleu Soleil, le nouvel album de Charles-Antoine Gosselin, vise droit au cœur. Chanteur et compositeur au
sein de la formation anglophone Harvest Breed, le Sherbrookois fait maintenant cavalier seul avec un tout premier album solo en
français.
Avec sa voix souple et agile, l'artiste a le talent de créer une bulle autour de lui et de l'auditeur. Porté par une instrumentation originale (guitares, batterie, cuivres et harmonies vocales), il nous fait voyager de l'intime à l'immense dans un monde de contrastes, à l'image des changements de saisons, du passage de la nuit à la lumière... où tout devient Bleu Soleil.
Inspiré davantage de la tradition folk anglophone des années 1970, l'album a toutefois une signature moderne et reste ancré dans son époque grâce à une étroite collaboration avec quelques-uns des musiciens les plus en demande au Québec ; co-réalisé avec André Papanicolaou, Bleu Soleil compte dans ses rangs Philippe Brault à la basse, José M ajor à la batterie, Jérôme Dupuis-Cloutier et Renaud Gratton aux cuivres, ainsi que M arco Gosselin aux harmonies vocales.
Inclassable et envoûtant, Bleu Soleil est l'aboutissement d'un début de carrière solo qui démarre sur les chapeaux de roues : le grand prix du Festival en chanson de Petite-Vallée de 2016, ainsi que la deuxième place aux Francouvertes de 2015.
Les fans de Neil Young, de Beck ou de Bon Iver y trouveront très certainement leur compte.

credits

released April 14, 2017

Paroles/musique : Charles-Antoine Gosselin

Batterie : JOSÉ MAJOR
Basse, contrebasse : PHILIPPE BRAULT
Guitare électrique, piano, orgue : ANDRÉ PAPANICOLAOU
Trompette : JÉRÔME DUPUIS-CLOUTIER
Trombone : RENAUD GRATTON
Voix additionnelle : MARCO GOSSELIN et ANDRÉ PAPANICOLAOU
Guitare classique, piano, synthétiseur, voix : CHARLES-ANTOINE GOSSELIN

Prise de son et mixage : GHYSLAIN-LUC LAVIGNE
Réalisation : ANDRÉ PAPANICOLAOU et CHARLES-ANTOINE GOSSELIN Mastering : MARC THÉRIAULT
Enregistré au studio Treatement Room, au Studio SG et chez Le Grec

Photos : MARC-ÉTIENNE MONGRAIN (LePetitRusse)
Graphisme : CAG

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Charles-Antoine Gosselin Montreal, Québec

"Charles-Antoine Gosselin, c'est d'abord une voix, magnifique, qu'il aurait été dommage de ne plus entendre après la pause de Harvest Breed... Ce sera désormais aussi synonyme d'un musicien qui a réussi à traduire en français un type d'americana vraiment particulier, sans en travestir l'essence."

STEVE BERGERON
La Tribune
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