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Un graffiti sur le mur du son

by Charles-Antoine Gosselin

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1.
Je fuis doucement la ville mon corps encore là Je sors en dedans Je sens que le monde m’échappe et le silence résonne en moi Vois-tu les voix se sont tues les commentaires suspendus je vois bouger les lèvres les mots ne se rendent plus les opinions non plus n’ont plus pignon sur rue vois-tu le vacarme tous les mélodrames je mets le couvercle dessus Je fuis doucement la ville mon corps encore là Je sors en dedans Je sens que le monde m’échappe et le silence résonne en moi Je vois de haut les débats le branle-bas de combat chacun son idée son idéal chacun se croit tellement spécial les points de vue se pointent à me rendre fou à trop vouloir on ne dit rien du tout j’ignore d’où arrive le vent je le laisse souffler sur mon visage je sais que je ne sais pas tout je sais, je ne sais rien du tout je sais que je ne sais pas tout je sais, je ne sais rien du tout je m’en fous
2.
À la frontière du vent et de l’eau L’horizon flotte mon corps le mouvement qu’éveillent les vagues les remous remontent et cassent encore De vague en vague en vague à l’âme une lame pour chaque départ Je laisse la mer me guider dans sa danse éternelle l’imprévu est un rendez-vous avec l’essentiel Le poids de l’eau sous moi ces mains froides me ramènent Dans l’enivrant tournant du carrousel je finis toujours à la case départ Je laisse la mer me guider dans sa danse éternelle l’imprévu est un rendez-vous avec l’essentiel
3.
La pluie ne semble pas savoir quand les rues sont assez nettoyées quand c’est le temps de s’arrêter laisser sécher les trottoirs céder la place au soleil Ta peine ne semble pas savoir quand tes yeux sont assez imbibés quand c’est le temps de s’en aller laisser sécher tes joues céder la place au bonheur Toi tu ne sembles pas savoir que la vie va toujours te trouver même très bien caché laisse aller et venir les jours redonne le contrôle à l’amour La la la la la la la la la la la la la la la
4.
Le Hibou 03:53
Aux parapets des ponts de Paris, l’ile St-Louis le hibou use sa plume au reflets de la lune laisse des bouts de vie sur des bouts de ville dépose le récit de son coeur malhabile il fait se souvenir les pierres voir si le temps s’efface quand la Seine passe sous le pont rouge des mots gravés, des repères qu’il écrit en secret pour les âmes égarées qui errent aux veillées du marais au passage des années ses traces résonnent réveillent amours usés dans son coeur d’automne son coeur de pomme piqué de chimères son coeur à l’envers la prochaine sera la bonne Aux parapets des ponts de Paris, l’ile St-Louis le hibou cherche ses plumes par une nuit sans lune les murs finissent par se taire l’amour est éphémère Dans un grand cahier ses mots prélevés du béton reviendront inspirer Cette chanson
5.
Le temps se lève il balaie tout mais nos rêves restent debout Ils sont plus forts que nous ils sont comme la grève polie par les remous malgré les années qui nous achèvent À grand coups d’espoirs qui s’envolent aspirés par tout ce qui nous désole L’impression d’être nulle part qu’il est déjà trop tard qu’on est arrivé au bout peut-être même un peu fou Le temps se lève il balaie tout mais nos rêves restent debout Ils changent avec nous comme la rivière du loup jamais deux fois la même qui sait où le courant nous entraîne On blâme les années pour tout ce qui tarde on s’accroche au passé comme à un monde idéal Les heures ont des ailes au delà de notre portée elles ont une vie à elles laissons les s’envoler Le temps se lève il balaie tout mais nos rêves restent debout
6.
Je veux aller trainer en lieux inconnus Aller de l’avant sans regarder en arrière je ne reviendrai plus Où les blés sont allongés si le sol est marqué je marcherai ailleurs je préfère les voies parallèles les sentiers que l’on chuchote qu’aucune carte ne révèle qui usent les bottes Je veux aller dormir à la belle étoile Déjouer l’envie du confort futile Il y a meilleurs abris que les bras d’un souvenir qui plus ou moins précis rend le hasard inutile Devant mes yeux l’image se renouvelle chaque fois que mes paupières effacent l’ardoise Le temps qu’il me reste je le prends pour emporter je vire mon adresse sans faire suivre le courrier Je veux aller trainer en lieux inconnus
7.
Petit train 04:00
Je me suis pointé à la gare Assis sur un banc je t’ai attendu des heures j’attends encore On n’a pas rendez-vous je ne t’ai pas donné d’adresse de peur que tu ne viennes pas J’attends encore Je t’espère en secret on ne s’est jamais vu t’es une partie de nous qui n’a jamais vécu Je reste là, encore là la nuit tombe les rêves ne viennent pas Ta mère à la maison ne sait pas où je suis je ne lui parle jamais d’horaire ni de trajet ni de gare le silence est bien plus doux qu’un sifflet de train quand ce n’est pas le tiens qui émerge du brouillard Je reste là, encore là la nuit tombe les rêves ne viennent pas
8.
Oublie 03:52
Oublie que le temps presse qu’il faut être prêt sinon tu vas rester derrière suffit d’un instant tu perds ta place dans le rang t’attends toujours le pire tu vois tout venir Souvent t’as tout faux rien n’est pressant final ou sans défaut tout le temps, l’urgence te fait courir l’impression que la chance expire y’a pas de délai sur les désirs la pression se retire quand tu inspires, expires encore et encore Accepte que la peur se dresse à chaque saut dans le vide que tes attentes se brisent la gueule fendue les rêves déçus les revers qui blessent tout le temps, l’urgence te fait courir l’impression que la chance expire y’a pas de délai sur les désirs la pression se retire quand tu inspires, expires encore et encore quand tu inspires, expires encore et encore Oublie ce qu’il y a devant ce qu’il y avait avant Il n’y a qu’ici et maintenant rien arrive à l’heure ni en retard juste au bon moment
9.
Au plus profond de ma noyade je te vois nager sans les bras un hippocampe parmi les algues dans le bleu ambiant de ma dérive Tu danses lentement sans pas précis pendant que je cherche des détours toi tu sembles avoir compris que c’est le courant qui nous mène Ma tête est un bocal Dans lequel mes idées divaguent Trop souvent je cale Avec elles Quand mes peurs me refusent la nuit je vogue à tâtons sans étoile toi tu connais tous les raccourcis que lâcher prise te dévoile Mes pensés sont des pierres qui me remplissent les poches plus le fond approche je te vois paisible, tu me tends les bras Ma tête est un bocal Dans lequel mes idées divaguent Trop souvent je cale Avec elles

credits

released October 21, 2022

Paroles et musique : Charles-Antoine Gosselin

Charles-Antoine Gosselin : Guitares acoustiques, piano, synthétiseur, ambiances sonores, voix Guillaume Bourque : Coréalisation, guitares électriques et acoustiques, lap steel, rhodes
Marc-André Larocque : Batterie
Marc-André Landry : Basse
Renaud Gratton : Trombone
Guillaume Bourque : Clarinette basse, saxophone 
Karl Surprenant : Contrebasse
Marco Gosselin et Marie-Hélène Grand’Maison : Harmonies vocales
Caroline Savoie : Voix sur La pluie, ta peine, l’amour 

Mark Lawson : Prises de son additionnelles et mixage
Harris Newman : Mastering

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Charles-Antoine Gosselin Montreal, Québec

"Charles-Antoine Gosselin, c'est d'abord une voix, magnifique, qu'il aurait été dommage de ne plus entendre après la pause de Harvest Breed... Ce sera désormais aussi synonyme d'un musicien qui a réussi à traduire en français un type d'americana vraiment particulier, sans en travestir l'essence."

STEVE BERGERON
La Tribune
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